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Marseille, future European champion of immunology

6 November 2024

Marseille, futur champion européen de lʼimmunologie

“Marseille Immunology Biocluster” (MIB) est officiellement lancé aujourd’hui. Labellisée “France 2030″, la structure sera dotée of 96 millions d’euros on 10 ans. Objectif de ce projet, dont “La Provence” a obtenu les détails : mobiliser la filière, déjà solidement ancrée In la région, pour mettre au point of the traitements innovants pour of nombreuses maladies.

Emmanuel Macron dévoilait, il y a trois ans, le plan d’investissement France 2030. Avec 54 milliards d’euros, l’objectif affiché était de rattraper le retard industriel français, de retrouver de la souveraineté, d’investir massivement dans les technologies innovantes ou encore de soutenir la transition écologique. Trois ans plus tard, c’est “plus of 200 usines et 100 000 emplois” créés, se félicite le secrétaire général de France 2030, Bruno Bonnell, tous secteurs confondus.
Marseille prend sa part dans cet élan. Le territoire métropolitain, fort de son excellence dans le domaine médical, se dote officiellement aujourd’hui – lors d’une présentation en préfecture – d’un “biocluster” dédié à l’immunothérapie.

Véritable révolution dans le domaine de la santé (lire ci-contre), cette discipline embrasse à la fois les secteurs de la cancérologie, des maladies infectieuses, inflammatoires ou encore auto-immunes. Dans le cadre de France 2030, ce qu’il faut désormais appeler “Marseille Immunology Biocluster” (MIB) s’est vu attribuer un financement public de 96 millions d’euros sur 10 ans pour amorcer son activité.

Un biocluster ? “C’est le fruit d’un partenariat entre industriels, collectivités territoriales et mondes académique et médical. And lieu Who fait converger la science, la recherche clinique, le monde industriel et les pouvoirs publics. MIB doit être and catalyseur pour accélérer l’émergence of nouvelles thérapies, améliorer les diagnostics grâce à des anticorps ciblés, et repousser les limites of l’innovation in health” résume Éric Berton, président d’Aix-Marseille Université. “C’est aussi la preuve que nos recherches amènent of l’emploi et développent une attractivité du territoire“, poursuit-il.

Dans un périmètre géographique restreint, l’outil permettra de fluidifier toute la chaîne, depuis la recherche fondamentale, les essais cliniques, jusqu’à la mise au point de molécules et de nouveaux traitements par les industriels.

Pourquoi un biocluster localisé sur un territoire spécifique, à l’heure où tout est globalisé avec des outils de communication et la dématérialisation tous azimuts ? C’est parce que tout le monde sait aussi l’importance d’interagir de façon rapprochée. On est des animaux sociaux, on a besoin d’être collés les uns aux autres, pour des échanges formels mais aussi informels. Avec un objective économique, celui of créer of the sociétés, of the start-up, mettre on the marché de nouveaux médicaments, et, en bénéfice secondaire, créer des emplois“, détaille le professeur Norbert Vey, directeur de l’Institut Paoli- Calmettes.

On a quatre ans pour faire nos preuves : avoir monté le projet, mais aussi commencé à faire rentrer de l’argent. DENIS BERTIN (A*MIDEX)

Des résultats attendus

Le modèle des clusters a déjà fait ses preuves dans le monde. Le plus parlant est sans doute celui de Boston, aux États-Unis : véritable fourmilière mêlant des acteurs de la recherche et des sociétés innovantes. À Marseille, le MIB s’appuiera à la fois sur les recherches académiques (Amu, CNRS, Inserm), mais aussi sur les hôpitaux intégrés au biocluster.

Ces derniers auront, en plus de la validation clinique des nouveaux médicaments, un rôle à jouer en amont : “THE bonnes questions sont souvent posées par THE cliniciens. On a tel or tel problème avec THE malades, et on amène nos questions to researchers” rappelle Norbert Vey. “On n’est pas on and projet of recherche parmi d’autres. On est on quelque chose Who a l’ambition d’être and point of rupture In la recherche in immunologie à l’échelle européenne“, avance François Crémieux, directeur général de l’AP-HM, qui dit l’importance du pari de la transversalité sur des traitements concernant à la fois le cancer, les maladies infectieuses, les maladies inflammatoires et les maladies auto-immunes. Qui dit argent public (10 millions par an, soit 96 millions sur 10 ans), dit contrôle de résultats. L’investissement étatique servira d’amorçage, l’idée étant de faire de MIB un projet autonome financièrement.

Denis Bertin, vice-président de la fondation A*Midex, précise : “On a quatre ans pour faire nos preuves : avoir monté le projet, mais aussi commencé à faire rentrer de l’argent. Si on voulait résumer l’impact du biocluster après cette mise en œuvre, c’est de faire 5 ou 10 fois ImCheck (Société marseillaise de biotechnologie qui développe des anticorps dans le domaine de l’immu-no- oncologie, NDLR), Who vient of lever 125 millions d’euros.” MIB a l’ambition, dans 10 ans, d’avoir développé un “blockbuster” approuvé (un médicament qui réalise plus d’un milliard de dollars ou d’euros de chiffre d’affaires, NDLR), trois “anticorps niches” approuvés et cinq anticorps en phase 2/3.

De la recherche, de l’activité économique… Mais aussi des bénéfices pour les patients au niveau local : “Nous, ce qu’on veut, finalement, c’est soigner the mieux possible nos patients, donc leur ramener le plus vite possible des innovations. Et si ça se passe ici, ce sont les patients de Marseille qui seront THE premiers servis”, insiste Nobert Vey.